De temps en temps, une histoire de jeu rétro piochée dans ma mémoire de gamer presque quarantenaire. Pas de grande leçon, pas d'historique détaillés. Juste des petits souvenirs marquants, du « j'ai connu ça », des moments... retrosnobs.
Aujourd'hui: Ultima III Exodus
Un univers plus cohérent, les bases de la série côté Gameplay, Ultima III est une grosse évolution par rapport au deux premiers. Pas encore la baffe que sera Ultima IV, mais une petite perle RPG que j'ai découvert... en piratage. Oui je sais c'est mal, mais je suis obligé de l'avouer pour vous raconter cette anecdote.
Je jouais donc à Ultima III sur C64 depuis des lustres, à fond dedans, lorsque soudain... Attendez je ne me rappelle plus... Read/Write error ? Guru meditation c'était sur Amiga... Bref, le jeu plante. Totalement, indéniablement. Irrécupérable.
Dévasté, je suis.
Mais pas sans espoir. Je prend un vieux Tilt (probablement) et je scanne avec des yeux fébriles les pubs de boutiques. A l'époque, elles listent en noir et blanc les jeux dispo, avec le prix. Je choisis un magasin du côté de république (déjà un quartier un peu geek à l'époque, côté Bd Voltaire) et bim, je quitte la banlieue nord avec mes économies en poche.
Je dois avoir 11/12 ans peut être ? Ultima III est sorti en 1983, mais je ne sais pas trop si je l'ai eu aussitôt. Bref, long périple, mais j'ai l'habitude, je voyage seul vers Paris depuis l'age de 10ans environ, quand j'ai commencé à acheter des jeux sur cassette.
Et comme ils marchaient jamais, fallait souvent les échanger.
Mais en fait, c'était mon lecteur qu'était mal réglé (il fallait bidouiller une petite vis).
Bref.
Voyage sans incident. Je rentre chez moi, je lance le jeu légalement, je récupère mes sauvegardes de ma disquette saves (ouf, ça marche) et je reprend la partie.
5 minutes plus tard, je termine le jeu.
Mais je ne regrette rien !